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Septembre 2010, le quintet Kaly Live Dub présentait Lightin’ The Shadow,un cinquième (et double) album, entre ombre et lumière.
Le groupe

choisissait d’y affirmer ses influences, doubles elles aussi : une électro

mêlée de sonorités hip-hop incisives, de dubstep rugissant, accordée à des

vibrations dub roots, dans la lignée de leurs précédentes productions.

Aujourd’hui resserré autour d’un quatuor suite au départ de leur claviériste

(Auriculaire), le groupe enfonce définitivement le clou avec ce sixième

opus - Allaxis - fruit de l’expérience live et des influences digérées des

musiciens. Déterminé à s’affranchir d’un carcan reggae dub bien trop

réducteur, le groupe propose une vision débridée de sa musique. Une

ambivalence synthétisée en une essence bien plus rugueuse : cette fois

l’ombre a clairement pris le dessus sur la lumière.

Allaxis, titre éponyme qui ouvre l’album, pose clairement les bases :

ambiance oppressante sur fond de basse rugissante. Une tension palpable

que l’on retrouvera comme un fil rouge tout le long de l’album. Preuve en

est, le morceau Chord Note, furie incandescente prête à imploser à tout

moment, véritable hydre à 4 têtes nourrie de basses lourdes, de textures

menaçantes et d’assauts synthétiques apocalyptiques.

Find us, Pack Ice, No More Dread laissent à leur tour échapper ça et là

skanks et autres delays d’une chappe de plomb omniprésente, apportant au

projet une teneur toute particulière, entre dub digital et dubstep.

Présent sur 3 des 9 titres, Learoy Green apporte un souffle différent à

l’album. Tantôt lancinantes et scandées (Can I make a wish) tantôt chantées,

ses interventions contrastent clairement avec le reste de l’album (Run and

go hide). Une source de quiétude, une chaleur contrastant avec le côté

sombre et abrupt des autres titres comme un clin d’oeil à leurs productions précédentes.
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