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« Après » ne saurait être un état puisqu'ilne se définit que par ce qui le précède et ce qui le dépasse, jamais par ce qu'il est directement.
"Après" n’existe en théorie pas, puisque son essence réside exclusivement dans son opposé, "avant", et dans son résultat, jamais dans ce qu’il est en tant que tel. On pourrait croire à tort qu’ « après» est un état mais c’est là une pure projection filtrée par le prisme de cetempirisme absolu qui déforme les capacités d’abstractions de l’esprit humaincomme un miroir de fête foraine. Au vu de l’incapacité actuelle totale de notre camarade à entrer en contact avec nous, j’en conclue qu'il a réussi à sublimer la notion d’"après" : il a du trouver un moyen de briser le continuum espace-temps et d'entrer dans un état de stabilité moléculaire absolue ou lanotion de temporalité n'existe plus. Ni celles d'espace ou de dimension d'ailleurs. Au sein de cette dimension qui n'en est plus une, "après" est devenu un état permanent qui n’existe que par et pour lui même sans évolution. Ce qui est en soit une contradiction insupportable puisque si "après"devient un état stable et permanent, il perd par là même l'essence de ce qui le compose, donc il ne peut être. Et si il n'est pas, alors le continuum espace temps ne peut être brisé. Donc il est. Donc le continuum espace temps est brisé. Donc il n’est pas. Après la mèche, je crois qu’il est temps de recommencer à répondre au téléphone.
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